Les anti-Noël et moi, on ne se comprendra jamais...
Ce midi, alors que je parcourais vite fait "Métro" (journal gratuit), j'ai appris qu'un français sur 3 rêvait de mettre les voiles pour échapper au repas familial du réveillon, ou au déjeuner qui s'ensuit généralement le lendemain.
Même si je ne suis personne pour juger ce qui se passe dans la tête de ces gens, ( chacun fait ce qu'il veut bien de sa vie et ça ne m'empêche pas de dormir), je trouve quand même ce chiffre énorme!!
L'ambiance est-elle si pourrie que ça dans bon nombre de familles pour avoir autant envie de fuir un évènement qui n'a lieu qu'1 fois par an?
Depuis 6 ans que mon père s'en est allé, (quelques jours avant Noël) que ma pétasse de sister nous a abandonnées, et que ma petite maman se trouve soit à l'hosto soit en maison de retraite* pour passer les fêtes, je ne vous raconte pas à quel point, chaque année, je regrette le bon vieux temps où ma famille était réunie...(* parceque malade, elle est devenue dépendante.)
Y'a peut être rien de plus "cliché" que le sapin qui clignote, la dinde, la bûche, et tout ce qui s'en suit, mais croyez moi, des clichés comme ça, je donnerai cher pour les retrouver.
Quelques uns de mes potes ( qui ont encore une famille), raisonnent ainsi. Les fêtes...ça les gonfle...voir leurs parents....ça ne les réjouit pas plus que ça. Certains se forcent pour faire plaisir à leurs propres enfants qui réclament le père Noël de papy mamy... J'avoue que chaque année, j'ai cette même sensation de malaise lorsque j'en viens à discuter avec des gens qui rejettent si fortement cette période de fêtes. (alors qu'ils ont tous les éléments pour en faire un moment sympa.)
Du coup, J'ai décidé d'arrêter d'en parler dans la vraie vie.
J'en parle juste ici, pour rappeler à ceux qui voudront bien l'entendre que si vous avez la possibilité de passer Noël en famille, considérez cela plutôt comme une chance, et par pitié arrêtez de râler!! Croyez moi, il y beaucoup plus grave dans la vie qu'un petit repas qui, de toute façon, ne durera que quelques heures.
PS: Volontairement, je n'aborde pas ici le coté mercantile du truc. C'est pas le sujet. Ce qui compte, ce n'est pas le montant du fric dépensé pour ces fêtes mais le simple bonheur d'être ensemble. Un bonheur qui, vous l'aurez compris (ou pas) n'a pas de prix...